Si je fais ce métier aujourd’hui, ce n’est pas par hasard. C’est parce que j’ai vu ce que vivent les jeunes quand plus personne ne les écoute vraiment.

Pendant plus de dix ans, j’ai travaillé dans des services durs, parfois extrêmes. J’ai même accompagné des jeunes en prison pour mineurs. Des ados perdus, abandonnés, abîmés, et pourtant profondément vivants !

J’ai vu ce qu’un simple espace d’écoute peut déclencher quand il est vrai, sincère, adapté.

J’ai aussi accompagné des familles entières. Et souvent, ce qui m’a marquée, c’est ça :

"Les versions des histoires ne sont jamais les mêmes."

Le parent parle avec sa vision.

L’ado avec la sienne.

Et qui on croit, par réflexe ?

Le parent.

Pourtant, c’est l’adolescent qui, à ce moment précis, a besoin qu’on l’écoute, qu’on lui redonne du pouvoir sur sa vie.

C’est à cet âge qu’on construit ses bases. Si on n’apprend pas à être autonome maintenant, on devient adulte en pilotage automatique.

C’est ce que j’ai voulu changer. C’est pourquoi j’ai créé

Le Code Zéro.